Le test complet des Asics SuperBlast ! Jusqu'où iront les marques ?

Dans la famille Asics Blast, nous demandons la SuperBlast ! À ne pas confondre avec sa petite sœur la célèbre Novablast, dont nous vous parlions en octobre dernier lorsque la 3e version est apparue sur le marché. Si visuellement les deux modèles se ressemblent, nous allons voir que des différences existent, même si au premier abord elles sont presque concurrentes l’une de l’autre en matière d’usage.

Avant d'aller plus loin, nous en profitons pour annoncer le lancement de notre comparateur rundeals.fr qui liste (en particulier) les bons plans sur les Asics SuperBlast. RunDeals, un service développé par RunMag !

Les Asics SuperBlast sur le papier

La marque japonaise n’est pas partenaire du marathon de New-York, mais c’est bien outre atlantique, début novembre 2022, qu’elle a commencé à faire le buzz avec cette SuperBlast, en annonçant un modèle à mi-chemin entre une NovaBlast 3 et une Metaspeed (le nom donné à la gamme des chaussures équipés d’une plaque en fibre de carbone), allant jusqu’à sortir une édition limitée pour l’occasion. Quelques semaines plus tard, la SuperBlast était disponible pour le tout venant.

Les Asics SuperBlast 2023

L’évolution majeure entre la NovaBlast 3 et la SuperBlast réside dans la constitution de la semelle intermédiaire. Si la première embarque la mousse Flytefoam Blast+ qui lui confère des qualités de légèreté, d’absorption des chocs et de réactivité, la seconde est équipée d’une solution hybride qui combine la mousse FF Blast+ avec la mousse FF Blast Turbo que l’on retrouve sur la gamme… Metaspeed. Bingo ! Il s’agit de la mousse la plus légère et la plus rebondissante de toutes les mousses développées par Asics.

La Asics SuperBlast vue de côté

Pour le reste, on retrouve les mêmes technos : l’AHAR de la semelle extérieure devient l’AHARPLUS pour plus de durabilité, l’empeigne tissée en maille Jacquard pour une bonne respirabilité avec ce même souci d’utiliser des processus de fabrication respectueux de l’environnement.

La semelle externe des Asics SuperBlast

Côté chiffres, la SuperBlast émarge à 240 grammes (confirmé à quelques grammes près par notre balance), ce qui en fait une chaussure plutôt légère. Dans la pratique elle le paraît encore plus. Son drop est de 8 millimètres, identique à celui de la NovaBlast mais la hauteur de semelle s’envole à 45.5 mm sous le talon (et donc 37.5 à l’avant). Rappelons que la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF) a limité à 40 mm la hauteur autorisée en compétition. Méfiez-vous, cela pourrait vous disqualifier sur un événement officiel.

Asics SuperBlast de 3/4 arrière

Esthétiquement, ce mélange de gris, de pastels orange et vert (Whisper Green/Black dans le catalogue) lui confère à notre goût une allure élégante. 

Les SuperBlast sur le terrain

Les présentations étant faites, il était grand temps d’emmener cette Asics SuperBlast fouler le bitume ! Les 30 kilomètres parcourus d’emblée et les 500 mètres de dénivelé positif avalés sur un parcours principalement goudronné et agrémenté de quelques incartades sur de courts chemins nous auront déjà permis de présumer de son potentiel.

Test des Asics SuperBlast

Le confort est parfait, la promesse d’un effet trampoline, déjà émise pour la NovaBlast se vérifie encore mieux. Associée à une généreuse épaisseur de matière sous le pied, c’est presque déroutant voire gênant lorsque le pied est habitué à autre chose. Mais au fil des kilomètres, c’est finalement ce qui contribue à maintenir son allure dans de bonnes conditions. Qu’en sera-t-il sur des sorties plus courtes aux allures plus soutenues ?

Globalement ce premier contact laisse une bonne impression, tout comme les footings de récupération qui ont suivi. La chaussure se révèle aussi stable que confortable malgré sa quantité d’amorti. Le système de stabilisateur présent au niveau du talon fait son œuvre. Comme sur la NovaBlast, le système de laçage se révèle efficace. Rien n’a bougé sur les presque trois heures qu’a duré la première balade.

Test des Asics SuperBlast

L’épreuve de la piste a confirmé ce que nous avions commencé à pressentir. La séance pyramidale 200-400-800 aurait probablement mérité un meilleur dynamisme. L’effet rebond est bien présent et facilite le maintien des allures, mais le manque de réactivité se fait ressentir dans les moments où les relances deviennent nécessaires. L’apport de la mousse FF Blast Turbo, sans être nul, ne suffira pas à justifier à lui seul l’important écart de prix avec la NovaBlast. Pour rappel, la SuperBlast est vendue 220€ contre 150€pour la NovaBlast 3 (prix catalogue).

Nous sommes déjà impatients de savoir comment Asics fera évoluer ce modèle dans les versions à venir (une SuperBlast 2) !

L'avis RunMag

Polyvalente pour les coureurs qui privilégient le confort, l’amorti et le rebond, la SuperBlast fera une parfaite compagne sur toutes les distances. Les coureurs en quête de performance quant à eux seront ravis de la réserver pour leurs séances de récupération et les sorties longues à allure libre. Ils garderont le carbone pour les occasions plus sérieuses. Reste à déterminer la valeur ajoutée (réelle ou subjective) de cette nouvelle chaussure par rapport à une Novablast 3, vendue 70 euros de moins (150 contre 220).

Pour terminer, nous vous suggérons de tester notre comparateur rundeals.fr qui liste (en particulier) les bons plans sur les Asics SuperBlast. RunDeals, un service développé par RunMag !