Positionnement dans la gamme : L’Asics Gel Kayano 32 est destinée à vos footings de tous les jours, aux sorties longues en endurance fondamentale. Peu à l’aise sur des séances de vitesse, elle trouvera tout son succès auprès des coureurs qui privilégient le confort à la performance, la douceur des footings cool d’été à l’agressivité des séances VMA en hiver... Même si elle pourrait faire son bout de chemin sur les sentiers sans technicité comme dans un parc, elle sera nettement plus à l’aise sur le goudron. Elle est également idéale pour reprendre tout en douceur après une petite période de coupure.

Caractéristiques techniques des Kayano 32
290 grammes en taille 42 ½, un poids standard aujourd’hui pour ce type de chaussure, même si on aurait aimé un peu plus de légèreté.

La tige est composée d’un maillage très respirant, sans couture, probablement plus que l’ancienne version. Le mesh a été épaissi pour être suffisamment résistant au fil des kilomètres. La languette, spécifique au modèle Kayano, est très fine et est rattachée de chaque côté pour un meilleur maintien. Le système de laçage est classique, et un passage de lacets permet de maintenir le nœud sur le devant.

Ajustement du drop qui passe à 8 mm pour la version 32, contre 10 mm pour les modèles précédents. L’ajustement s’est fait sur l’avant-pied, avec une perte de 2 mm, tout en gardant un standard de 40 mm au talon. La semelle intermédiaire est élaborée à partir de la technologie déposée de la marque : une mousse FF Blast + Eco (24 % de matériaux provenant de sources renouvelables), avec 20 % de mousse en plus que la version 31.

On a du PureGel au talon, pour garantir un amorti bien mou, et une technologie qu’on retrouvait déjà sur le modèle précédent, le 4D Guidance System qui pourrait se résumer (attention, d’après la marque) par une mousse "intelligente" (ce qui n'est évidemment pas le cas) qui permet de stabiliser la foulée tout au long de la course, et même en cas de fatigue, pour maintenir un bon alignement du pied lors d’une foulée. Je me méfie toujours de ce type de caractéristiques, souvent trop marketing pour être totalement vrai sur le terrain.

On trouve également deux technologies propres à Asics pour constituer un caoutchouc hybride sur la semelle extérieure : l’Asicsgrip, caoutchouc exclusif à la marque mais plutôt commun sur tous les modèles, et l’Aharplus qu’on retrouve aussi sur une Nimbus. Les deux technologies associées donnent un matériau très résistant, limitant l’abrasion trop rapide et favorisant l’adhérence sur tout type de terrain.
Premières sensations
L’Asics Gel Kayano 32 est vraiment très classe, dans ces couleurs blanche et crème. Lorsqu’on ouvre la boîte, on découvre une chaussure bien racée, dans une ligne assez pure. La mousse intermédiaire semble vraiment agréable, notamment le PureGel au talon. Le mesh technique est qualitatif, assez proche de ce qu’on peut retrouver sur une Nimbus. La mousse semble vraiment souple, surtout au talon. Un look très sobre, en fait, et c’est ce qu’on aime !
La semelle extérieure, bien lisse, ne permettra sans doute que peu de virées dans les graviers ou sur les chemins blancs. Le poids semble bien réparti, on n’a pas le sentiment d’avoir une chaussure proche des 300 grammes.

C’est une très bonne surprise, une fois l’Asics Gel Kayano 32 aux pieds. Pas de difficulté à l’enfiler, le laçage est très précis, et le gros plus, c’est clairement le positionnement de la languette. C’est très astucieux d’avoir choisi ce type d’accroche de chaque côté à l’intérieur du chausson. Elle se cale très bien sur l’avant-pied sans être gênante, grâce à sa faible épaisseur. Ça permet également un meilleur maintien.
Le sentiment de confort est total, le talon est bien tenu, le mesh reste très souple et respirant, ça augure de très bonnes sensations pendant des heures ! À confirmer après quelques sorties.
Test terrain

J’ai pu tester l’Asics Gel Kayano 32 sur des terrains variés, pour confirmer ce que je pensais, à savoir qu’elle n’est faite que pour le bitume. Et j’ai été agréablement surpris ! Alors, vous n’irez pas faire de la course en montagne, mais sur des chemins blancs ou un peu sableux, elle a bien répondu.
La semelle extérieure joue bien son rôle, mais c’est surtout la nouvelle mousse 4D qui donne ce sentiment de confort et de sécurité à la fois. Les transitions sur différents types de terrains se passent très bien, la pose du pied est juste, la cheville est bien maintenue. Attention toutefois sur des sols glissants, je n’ai pas eu beaucoup de kilomètres sur sols mouillés, mais je n’étais pas spécialement rassuré : la semelle extérieure reste très lisse.

Lors de séances à faible intensité, on pourrait les garder aux pieds pendant des heures. J’ai trouvé ici un modèle idéal pour mes footings et sorties longues sans se poser de questions. Le confort est crucial sur ce type de sortie, et l’Asics Gel Kayano 32 pourrait être la référence pour moi à l’heure actuelle. Le mesh ne garde pas du tout la chaleur, il est très respirant.
Le pied est bien maintenu, sans frottement, et la mousse disposée au niveau du talon rend la chaussure encore plus sûre. La languette est vite oubliée, le mouvement est souple. J’attaque d’habitude à l’avant-pied, mais en jouant avec, la mousse au talon est hyper agréable, le confort est vraiment uniforme à tous les niveaux de la chaussure.

Autre force majeure sur cette nouvelle version : la mousse 4D, qui réagit plutôt bien, même s’il ne faut pas s’attendre à un retour important sur une séance de vitesse. Je n’ai d’ailleurs pas du tout eu envie d’accélérer sur mes footings : le sentiment est plus à donner une allure souple sans forcer, car peu dynamique.
On court avec une bonne, voire très bonne chaussure de route, si vous la placez dans la catégorie des chaussures orientées footing et sorties longues.

L'avis RunMag
J’ai eu beaucoup de plaisir à courir avec l’Asics Gel Kayano 32. C’est une très bonne chaussure pour le quotidien, idéale pour les footings et sorties longues sans intensité. C’est clairement le confort qui fait sa force. Pour quelques transitions bitume / chemins blancs, elle garde un bon équilibre, le pied ne glisse pas, et c’est ce qu’on lui demande : pas de mauvaise surprise, uniquement garder une foulée sûre au fil des kilomètres. C’est une chaussure parfaite pour une reprise ou une sortie récup, qui viendra se caler dans une rotation avec une paire d’Asics Magic Speed 4 pour le tempo et l’intensité, et, pour rester à 100 % chez Asics, une paire de MetaSpeed Sky pour la compétition !