Avant d'aller plus loin, nous en profitons pour annoncer le lancement de notre comparateur rundeals.fr qui liste (en particulier) les bons plans sur les Brooks Hyperion Max. RunDeals, un service développé par RunMag !
Brooks est une des plus anciennes marques de running et équipements sportifs, avec plus d’un siècle d’existence. Présente dans le running route et trail, sa gamme Brooks est exhaustive, trop diront certains, autant en types de modèles que de tarifs. Elle pâtit toutefois d’une image de marque très..traditionnelle, un peu vieillotte, sans que cela ne soit forcément trop justifié vu les sorties récentes.

La gamme Hyperion justement, est axée sur la performance (notre test des Hyperion Elite 4), et offre ce que la marque fait de mieux en termes de mousse, de géométrie ou d’empeigne. Nous nous intéressons ici à l’Hyperion Max 2, une “Super trainer” qui vise à accompagner les coureurs sur les sessions longues et rapides, type seuil, mais qui pourrait aussi très bien être utilisée en course. Vous pouvez également jeter un oeil aux Brooks Glycerin Max, dans un esprit similaire.

Présentation générale
Cette seconde version de l’Hyperion Max voit pas mal d’évolutions. La mousse, toujours de type EVA “infusée” au nitrogen, passe à la DNA Flash v2: un peu plus de confort, un peu plus de rebond, les apports de cette v2 permettent à l’Hyperion Max 2 de mieux porter son nom.
Une plaque en PEBAX fait aussi son apparition, dans le but de mieux accompagner le déroulé du pied grâce à la techno Rapid Roll Rocker de Brooks. C’est la courbure assez prononcée de la semelle au niveau du talon et de l’avant-pied.

Enfin, la tige a été totalement revue et s’inspire directement de l’Hyperion Elite 4, LE modèle de course de la marque. Elle reprend la même apparence de maille tricotée,, assez ajourée, mais doublée à l’intérieur par une autre couche de tissu fin. La languette, solidaire de l’empeigne grâce à deux larges bandes élastiques, semble de prime abord faite du même matériau, alors qu’elle est en réalité très élastique. Son confort est excellent, elle ne fait pas de plis et enveloppe bien le cou-de-pied.

Le reste de l’empeigne n’est que peu extensible, mais son fit est excellent avec un bon maintien du pied, la languette faisant office d'élément d’ajustement pour les pieds forts.
On le voit, Brooks a sorti une refonte quasiment totale du modèle en passant à la v2, et le look global de la chaussure est particulièrement réussi: racée, très portée sur l’avant, grâce en particulier à la disposition en baquet de la partie arrière de la semelle ce qui joue le rôle de stabilisateur, avec un choix de couleur simple - principalement gris - souligné de rouge et orange, des teintes chaudes qui rappellent à la vitesse, la sportivité. C'est une vraie réussite visuelle.

Caractéristiques techniques
On l’a évoqué avant, la semelle est bien plus épaisse que sur la v1. On passe de 33mm/25mm à une épaisseur de 36/30, et le drop passe à 6mm. Cet abaissement du drop permet un gain substantiel d’épaisseur de mousse sous l’avant-pied: l’accent est mis sur l’amorti.

Cette mousse est relativement ferme au toucher, ce qui laisse espérer à la fois une bonne stabilité de la chaussure, mais aussi un affaissement probablement plus tardif que sur des mousses plus moelleuses, moins de tassement au fil des kilomètres que ce soit au long d’une même sortie ou sur la vie de l’Hyperion Max 2.

La semelle externe présente une belle couverture de gomme, ce qui est de bon augure pour l’accroche et a priori la durée de vie. C’est plutôt bien vu pour un modèle destiné à encaisser les kilomètres à l'entraînement: la mousse tout comme la semelle externe devraient encaisser les kilomètres sans usure prématurée.

Fatalement, cet ajout de mousse se paie sur la balance par rapport à la v1. Notre modèle en 44.5 affiche 270g, quasiment 30g de plus que sa devancière. Cela reste comparable à la concurrence, on pense à la Nike Zoom Fly 6 par exemple qui partage des caractéristiques similaires (mousse super-critique, plaque composite).
Le test terrain des Hyperion Max 2 !
Premières impressions

Comme souvent chez Brooks, le confort d’accueil est de tout premier ordre, même pour un modèle orienté “performance” comme cette Hyperion Max 2. Le pied “tombe” en place tout seul dans la chaussure, sans aucun point dur ni de gêne ressentie. La languette en gousset se fait oublier, et se positionne naturellement en tirant un peu dessus.
Les lacets assez fins et texturés sont désormais presque un classique. Ils accrochent bien, ne se défont pas, et la languette protège parfaitement de leur pression. Au passage, l’ajustement de la l’empeigne est excellent. Le pied est maintenu sans être étriqué, la languette très stretch agit comme un soufflet, si bien que la tige est bien ramenée sur le pied.

Avec la mousse assez ferme, la disposition en baquet de la semelle intermédiaire qui remonte assez largement au niveau de la voûte et sur la partie externe, le laçage efficace, on se sent parfaitement calé dans les chaussures, prêt à envoyer sur la route.
Sur le terrain

Les excellentes impressions en statique se confirment sur le terrain, avec en sus une sensation de fermeté de la mousse qui change un peu de la tendance actuelle des mousses plutôt molles avec beaucoup de rebond. Malgré la plaque Speedvault en Pebax - donc plus flexible qu’une plaque carbone, l’Hyperion Max 2 ne se révèle que modérément souple.

L’avantage principal est une certaine économie de course, car on profite au mieux de la courbure prononcée de la semelle, surtout à l’avant: la fin de la pose de pied est particulièrement accompagnée, et cela facilite bien l'enchaînement des foulées. On “déroule” facilement, la technologie RapidRoll fonctionne très bien.
C’est vraiment cette sensation de propulsion vers l’avant, non pas à cause du rebond de la mousse mais grâce à la géométrie de la semelle qui prévaut en course, quelque soit les allures, sauf les plus lentes où la fermeté de la mousse DNA Flash v2 n’apporte pas le confort nécessaire aux allures plus tranquilles.

L’Hyperion Max 2 n’étant pas faite pour les footings, il est difficile de considérer cela comme un défaut.
Dès que l’on met un peu d’engagement dans la foulée, la chaussure offre énormément de dynamisme avec une sécurité bienvenue, grâce à l’excellent maintien qui confirme l’impression ressentie en statique. En somme ce modèle couvre parfaitement les usages depuis les séances d’endurance un peu active jusqu’aux fractionnés courts sans vraiment pénaliser le porteur par le poids, ou un affaissement quelconque.

L’expression “une main de fer dans un gant de velours” convient parfaitement ici. L’empeigne est confortable, depuis le talon parfaitement maintenu jusqu’à l’avant-pied qui dispose d’une bonne largeur, et cette empeigne “cocon” est posée sur une semelle qui, si elle pourra sembler un peu trop ferme pour certains coureurs, propose un excellent dynamisme.
La stabilité est excellente aussi, que ce soit grâce à la mousse qui se tient bien, la forme de baquet à l’arrière, et ce sentiment de sécurité est encore amplifié par l’excellente accroche de la gomme, sécurisante et durable puisqu’elle semble comme neuve après 150kms, dont quelques uns sur des chemins où la chaussure fait bien la blague.

L'avis RunMag sur les Brooks Hyperion Max 2
Ce modèle est selon nous une vraie réussite. Le look est magnifique, racé, le confort excellent et surtout l’Hyperion Max 2 s’avère très efficace, dynamique. Elle pourra même sans trop de souci accompagner les coureurs sur des compétitions en plus des entraînements, son prix la rendant plus accessible que les Super-Shoes Peba / Carbone, sans même avoir à craindre pour sa durée de vie.
On a aimé
- Le dynamisme
- la stabilité
- La durée de vie
- Le chaussant tellement confortable
On a moins aimé
- Peut-être un peu trop fermes
Pour terminer, nous vous suggérons de tester notre comparateur rundeals.fr qui liste (en particulier) les bons plans sur les Brooks Hyperion Max. RunDeals, un service développé par RunMag !