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La Brooks Caldera 7 s'inscrit dans la catégorie des chaussures à la protection maximale. Par rapport à la Caldera 6, elle évolue sensiblement avec une mousse intermédiaire annoncée comme plus légère et plus dynamique. La géométrie a également été revue, avec des protections et un pare-pierre renforcés.
Présentation des Brooks Caldera 7
La Caldera 7 affiche un poids de 304 grammes (mesurée sur la balance) en pointure 42.5, très proche des 300 grammes annoncés par la marque. Un poids raisonnable compte tenu du volume de la chaussure. Le drop reste à 6 mm, comme sur la Caldera 6, un chiffre qui conviendra à la majorité des coureurs, sauf ceux qui souffrent des faibles drop. Côté tarif, on est sur 150€, là où la concurrence propose souvent des produits à 180€ et plus, même en trail.
La Caldera 7 n'intègre pas de technologies emblématiques comme le Vibram ou le Matryx. Brooks reste fidèle à ses propres technologies, ce qui pourrait expliquer le prix relativement "contenu" par rapport à la concurrence, souvent positionnée autour des 180€ pour des modèles équivalents.
La chaussure est dotée d'une semelle en EVA expansé à l'azote, le DNA LOFT 3, une technologie que l'on retrouve également sur certains modèles route de la marque, comme les Glycerin Max que nous avons récemment testées.
Le test des Brooks Caldera 7
La Caldera 7 se distingue par sa robustesse. Par rapport à la Caldera 6, l'évolution est notable, notamment grâce au pare-pierre renforcé sur l'avant. La semelle intermédiaire, qui déborde sur les côtés, offre une protection supplémentaire contre les rochers. Le tissu de la tige semble inchangé, mais je n'avais pas rencontré de problème avec le modèle précédent, qui avait tenu plus de 200 km sans montrer de signes d'usure.
La languette est plutôt étroite, peut-être trop pour certains, et suffisamment rembourrée sans excès. J'apprécie particulièrement le passant situé à mi-hauteur pour y glisser les lacets : un détail simple, mais efficace. Le talon est bien protégé à l'arrière, bien que le contrefort aurait gagné à être un peu plus haut. J'aime assez en ce qui me concerne, mais ceux qui préfèrent être bloqué sous la cheville pourront utiliser les deux œillets supérieurs pour un maintien optimal.
La semelle intermédiaire est massive, on ne va pas le nier. L'effet baquet accentue cette impression, et j'estime le stack à environ 40 mm, malgré une indication marketing plus faible de 25 mm (surprenant d'ailleurs).
Sous la chaussure, les petits crampons s'avèrent efficaces sur les terrains compacts. Ils sont plus espacés que ceux de la Caldera 6. L'accroche est d'ailleurs l'un des points forts de cette chaussure. La largeur de la semelle, qui procure une empreinte au sol marquée, compense la hauteur du stack et améliore la stabilité générale. Contrairement à ce que j'avais affirmé à propos de la version 6, j'ai changé d'avis à ce sujet. Cependant, évitez les terrains boueux, car la largeur de la semelle n'est pas adaptée à ce type de surface.
La chaussure est facile à enfiler, et le chaussant est relativement large, plus que celui d'une Hoka Mafate Speed 4 ou d'une Asics Trabuco Max 3, ses principales concurrentes. L'amorti est remarquable, sans surprise pour une chaussure orientée Ultra-Trail, et l'accroche est très satisfaisante. Certains auraient préféré des crampons plus prononcés, mieux adaptés aux terrains rocailleux, mais personnellement, je trouve l'équilibre bien réussi. Un point que certains pourront critiquer : le maintien du pied à l'arrière n'est pas optimal, mais cela permet au pied de glisser en cas de bascule, évitant ainsi de solliciter excessivement la cheville. Autre élément important à mentionner, alors que la semelle est très épaisse, la chaussure reste stable, étonnamment stable même. C'est très probablement dû à la large de la semelle et à son empreinte bien posée : c'est assez sécurisant.
L'avis RunMag
En résumé, la Brooks Caldera 7 m'a particulièrement séduit par sa robustesse, son excellent amorti, et son accroche efficace sur les terrains compacts. La largeur du chaussant et de la semelle assure une bonne stabilité, même avec la hauteur importante de la semelle, tandis que les petits détails comme le passant pour les lacets et la facilité d'enfilage ajoutent à son confort d'utilisation. Malgré quelques ajustements qui pourraient ne pas convenir à tout le monde, l'équilibre général de la chaussure en fait un choix très convaincant pour l'Ultra-Trail.
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