La Suunto Race, nouvelle montre haut de gamme Amoled. Présentation détaillée !

A croire que les finlandais se sont passés le mot en cette fin 2023. Après la présentation par Polar de la Vantage V3, c’est au tour de Suunto de présenter leur modèle haut de gamme muni d’un écran AMOLED et d’une excellente autonomie. C’est la Suunto Race, qui capitalise sur la Vertical en proposant un magnifique écran, et une molette pour naviguer. Voici notre avis de cette alléchante Suunto Race.

Avant d'aller plus loin, nous en profitons pour annoncer le lancement de notre comparateur rundeals.fr qui liste (en particulier) les bons plans sur les Suunto Race. RunDeals, un service développé par RunMag !

Notre résumé des caractéristiques de la Suunto Race

Suunto axe la communication de chacun de ses modèles sur un axe particulier. La Suunto Vertical est dédiée à l'exploration, avec le support des cartes hors ligne, un GPS double fréquence et une autonomie à la pointe.

Pour la Suunto Race, le focus sera double. Il y a tout d'abord le magnifique écran AMOLED HD de 1,43”, le même format que sur la Vertical. La lisibilité et la navigation sur les cartes embarquées devraient prendre une nouvelle dimension. Cet écran est évidemment tactile, et sera accompagné... d'une molette digitale, comme chez Apple ou le concurrent Coros. Les changements de paradigmes sont assez rares chez Suunto, il faut donc le souligner.

La Suunto Race

Nous verrons pendant le test comment ce nouveau bouton facilite les interactions avec la montre et ses menus qui ont tendance à s'enrichir, surtout avec l'ajout des fonctionnalités de suivi d'entraînement et de récupération.

Et c'est l'autre axe de communication mis en avant sur la Race : l'accompagnement du sportif "qui s'entraîne", là où le langage marketing de la Vertical s'adresse aux explorateurs. Ces éléments sont apparus progressivement sur la Suunto App, et c'est donc logiquement qu'ils arrivent sur la Suunto Race :

Suivi de la charge d'entraînement ("j'en fais trop ou pas ?"), de la récupération grâce entre autres au suivi de la VFC au quotidien et pendant le sommeil ("est-ce que je récupère bien ?"), et le résultat de ces deux métriques qui est intéressant : "est-ce que je progresse ?"

Au départ d'une course avec la Suunto Race

Suunto annonce aussi une sorte de coach virtuel qui devrait proposer des types de séances à suivre pour progresser sans tomber dans l'excès. C'est quelque chose qui existe depuis quelque temps chez Suunto (sur la S3 et la Suunto 5 Peak) et qui est remis en avant ici, dans une version sûrement améliorée.

Au rayon des nouveautés, la marque met aussi en avant deux fonctions, sans trop dire explicitement si ce seront des applis SuuntoPlus ou bien des éléments intégrés directement.

Il y a tout d’abord RaceTime, qui "donne une vue d’ensemble sur le temps de course écoulé, le maintien de l’allure cible et l’heure d’arrivée estimée". On aurait aimé un équivalent de ClimbPro de Garmin, probablement plus utile en course que l’heure d’arrivée estimée, par exemple. Peut-être dans une future mise à jour ? L’autre fonction est un assistant à la nutrition, qui doit "envoyer des rappels pour boire et manger". Est-ce proche de FuelWise de Polar ? Nous avons pour le moment trop peu de détails.

Il est intéressant de noter que ces fonctions existent déjà en appli SuuntoPlus, qui semble être pour Suunto un laboratoire de test grandeur nature pour les intégrer ensuite nativement dans les montres.

La Suunto Race dans le détail

Suivi de trace GPS avec la Suunto Race

GPS

La même puce que sur la Vertical, avec, on l’espère, la même qualité de réception quelles que soient les conditions. Sur un modèle orienté "performance" comme la Race, le principal intérêt d’une puce précise est de fournir à l’athlète des infos de vitesse, d’allure, précises, stables, plus que de savoir si l’on a couru sur le chemin ou 2 mètres à côté.

Autonomie

Les autonomies annoncées devraient combler la plupart des pratiquants. 40h en mode “full patate”, donc double-fréquence, multi-GNSS, sans précision sur le comportement de l’écran (toujours allumé ou non ?).

On passe ensuite à 50h en simple fréquence/multi-GNSS, puis 70h avec une mise en veille de la puce entre chaque pointage. À noter que ces trois modes conservent un point GPS par seconde, et donc une précision globalement bonne.

Le mode Tour est présent, avec un point GPS toutes les deux minutes, pour une autonomie de 120h. Suunto promet 26j d’autonomie en mode montre classique, et 10j avec le suivi de la VFC h24. La Suunto Race est donc un peu au-dessus de ce que propose Garmin sur l’Epix 2 Pro 51mm.

Les modes :

  • Jusqu’à 26 jours d’autonomie en utilisation quotidienne ;
  • Mode Performance (1 pointage GPS par seconde, GNSS double fréquence L1 + L5, tout système, full power) : 40h ;
  • Mode Endurance (1 pointage GPS par seconde, signal GPS simple fréquence) : 50h ;
  • Mode Ultra (1 pointage GPS par seconde avec mise en veille entre chaque, signal GPS simple fréquence) : 70h ;
  • Mode Tour (1 pointage toutes les 2 minutes, signal GPS simple fréquence): 120h

Écran

L’écran AMOLED HR de 1,43” semble ultra lumineux. Suunto met d’ailleurs en avant une fonction “torche”. Il est tactile et recouvert d’une couche de verre saphir afin de minimiser les risques de rayures.

Entraînement/santé

La Suunto Race apporte pas mal de nouveautés logicielles sur le suivi de l'entraînement, que l’on pouvait déjà voir sur l’application SuuntoApp. Charge d'entraînement, récupération, fatigue, qualité du sommeil, suivi de la VFC 24/24, et proposition de séances en fonction de tout ça. Suunto intègre un coach dans sa montre, à l’instar de ce qui existe chez Garmin et Polar depuis quelques temps, et comble donc un peu son retard sur cet aspect.

L'avis RunMag

Suunto Race / Photo Suunto

Peu de temps après une Vertical plutôt convaincante, la marque finlandaise annonce cette Suunto Race qui la place aux côtés de Garmin – et maintenant Polar – parmi les marques qui ont réussi à concilier l’affichage AMOLED et une excellente autonomie. Le langage visuel est le même que pour la Vertical, avec la subtilité de la molette qu’il nous tarde d’essayer afin de juger sur pièce de sa pertinence au quotidien et en activité. On espère voir arriver dans le futur quelques autres fonctions logicielles comme un ClimbPro par exemple. Le tarif simplement canon de cette Race (449€ en acier) risque de peser assez lourd dans la balance des acheteurs, d’autant que Suunto dispose avec son App mobile d’un excellent écosystème pour le suivi des activités et la cartographie.

Pour terminer, nous vous suggérons de tester notre comparateur rundeals.fr qui liste (en particulier) les bons plans sur les Suunto Race. RunDeals, un service développé par RunMag !