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Les caractéristiques de la CloudSurfer 2023
La semelle ajourée de la CloudSurfer 7, la technologie "CloudTec Phase". La mousse reste en Helion.
La technologie disruptive de l'époque de la première version, le système des clouds, change complètement. Ils disparaissent, et en échange on gagne une semelle ajourée, perforée de part en part, une approche qu'on ne trouve pas chez la concurrence. C'est étonnant, si ce n'est innovant, comme souvent lorsque la marque Suisse lance un nouveau modèle.
La CloudSurfer 7 est particulièrement légère. Avec un poids annoncé de 245 g, constaté par nos soins à 237 g, on est en dessous de ce que propose la concurrence. On pense en particulier à la Hoka Clifton 9, la New Balance 1080 V13, ou bien encore la Asics NovaBlast 3 testée ici et qui est déjà très légère. Le drop de 10mm peut surprendre, alors que le standard est désormais plutôt de 8mm, surtout qu'on le perçoit peu une fois le produit chaussé. Cela tient probablement de la courbure très prononcée de la chaussure, comme le montre la photo ci-dessus, ce qui brouille un peu les cartes de la perception.
Le test en vrai
La tige est très travaillée, comme souvent chez On, avec quelques astuces stylistiques. Les oeillets sont déportés de manière originale, on constate aussi une bande de tissu sur le dessus de languette. Difficile de savoir précisément à quoi elle sert, probablement pour le look, ou bien pour y glisser les lacets une fois la chaussure enfilée.
Le tissu de l'empeigne est épais, suggère du confort, mais il est probablement assez respirant du fait des perforations qui recouvrent l'avant du pied. A l'arrière l'encolure est bien rembourrée, sans pour autant remonter trop haut sous la malléole. Un bon compromis.
Lorsqu'on écrit ces lignes, on a évidemment déjà couru avec ces nouvelles CloudSurfer. La languette manque un peu de longueur, elle aurait pu remonter un peu plus loin et mieux recouvrir le haut du pied. On préfère ainsi utiliser le dernier oeillet pour bien bloquer le pied.
Une semelle extérieure qui ne "protège" que l'avant de la chaussure. Il faudra évaluer la durabilité de la partie centrale / arrière, où la mousse est en contact direct avec le sol. Attention aussi sur les pavés mouillés.
Venons en au ressenti, cette CloudSurfer est très agréable à chausser. Cela semble secondaire puisqu'il s'agit surtout de courir, mais vous ressentez un confort immédiat. La tige en mesh double couche est douce et moelleuse, avec pas mal de place pour les orteils à l'avant et une languette suffisamment matelassée (mais pas tout à fait assez longue/large sur le haut).
Cela se confirme dès les premières foulées, avec la semelle qui offre un étrange compromis entre amorti moelleux ET une certaine fermeté. Difficile de dire si ce sont les ouvertures percées à travers la semelle qui offrent cette sensation, ou simplement la mousse Helion, ou les deux. En tout cas, cela offre à la chaussure une superbe polyvalence.
Sur les sorties longues, ou à faible allure, la Cloudsurfer absorbe plutôt bien les chocs, maintient bien le pied (malgré une encolure qui ne remonte pas suffisallent haut), et le confort général est très appréciable. On peut aussi s'amuser sur quelques accélérations, du fractionné, comme si les ouvertures dans la semelle avait un effet ricochet. La chaussure devient alors plus ferme, telle un Dr Jekyll et Mr Hide, avec 2 modes : l'amorti soft à faible allure VS de la tonicité quand on y met du rythme. Surtout sur l'avant du pied.
Cette CloudSurfer 7 ne sera pas des plus efficaces pour les chronos, et ne pourra pas rivaliser avec les produits à plaque carbone des Jours J, ni à l'énorme amorti d'une CloudMonster, mais sa polyvalence ne fait pas débat. On aime également beaucoup le look. C'est jamais négligeable, même lorsqu'on est en short.
Un bémol, inhérent à l'architecture particulière de la semelle intermédiaire, un petit bruit qui peut déranger lorsque la route ou l'environnement est humide. Lorsque la semelle s'écrase, elle induit une sorte de "couitch" insistant, comme un frottement au niveau des ouvertures. C'est presque dommage.
L'Avis RunMag
On aime cette chaussure, une belle réussite visuelle et stylistique (comme souvent chez On), avec un superbe coloris, et quelques détails sympathiques, mais surtout un produit très équilibré et polyvalent. La chaussure est très agréable, confortable à faible allure, mais également capable de quelques accélérations. Le bruit de frottement peut déranger, d'autant plus que la marque travaille toujours le style de ses produits. Le prix : 170€, en phase avec la concurrence.
Pour terminer, nous vous suggérons de tester notre comparateur rundeals.fr qui liste (en particulier) les bons plans sur les On-Running Cloudsurfer. RunDeals, un service développé par RunMag !
