Évidemment, on parle ici de deux modèles à plaque carbone quasiment les plus chers du marché, aucun intérêt d’avoir les deux paires pour s'entraîner et performer (sauf si vous avez de mettre plus de 500€) ! Elles sont destinées toutes les deux à la performance du 10 km au marathon, et se veulent tout autant efficaces pour les entraînements au quotidien.
Avant d'aller plus loin on vous conseille de lire nos tests complets sur ces 2 modèles :
- Lire le test des Hoka Cielo X1.
- Lire le test des Hoka Rocket X2.
- MAJ février 2025 : le test de la Hoka Cielo X1 2.0 !
Les caractéristiques techniques

La Cielo X1 est plus lourde que la Rocket X2, 250 grammes en 42.5 contre 223 grammes. Un drop de 5 mm pour la Rocket et de 7 mm pour la Cielo X1, mais c’est surtout la hauteur de stack qui impressionne des deux côtés : 36 mm pour la Rocket X2 et 40 mm pour la Cielo X1 !
Le mesh se veut respirant des deux côtés, mais plus particulièrement sur la Rocket X2. Le fit est assez marqué dans les deux cas, idéal pour des chaussures destinées à la vitesse. Le choix de la mousse en PEBA est un classique ici comme chez la concurrence à plaque carbone, on la retrouve pour les deux modèles, mais avec une fermeté bien prononcée pour les Cielo X1.

La plaque carbone est bien visible sous chaque semelle, avec une particularité pour la Cielo X1, elle remonte sur les côtés, à voir s’il y a un intérêt technique, mais déjà, il est esthétique, on aime ou pas. De façon générale, difficile de voir autre chose que du marketing dans le fait de rendre visible ces plaques carbones sur quasiment toutes les chaussures du genre (sauf peut-être les Asics MetaSpeed Paris, c'est à noté).
Le visuel
D’un pur aspect esthétique, les deux modèles ont des différences majeures. La Rocket X2 suit les principes de formes et de couleurs de la marque, elle est très stylée, typique des chaussures que l’on croise sur la piste. Le tissu est très léger et transparent, un plaisir à accorder avec une belle paire de chaussettes.

La Cielo X1 est vraiment atypique. Très incurvée, on voit tout de suite l’importance du rocker et la sensation de bascule que l’on va retrouver lors de nos foulées. Le tissu utilisé est plus épais, les lacets aussi. Elle tape quand même bien à l’œil, et correspond bien au concept de la marque. Mises côte à côte, on est marqué par la forme de bascule de la Cielo X1, alors que la semelle de la Rocket X2 semble bien plus en contact avec le sol.
Les Cielo X1 et Rocket X2 sur le terrain
Les deux paires ont un chausson assez fit, en particulier la Rocket X2. La sensation de confort est bien présente dans les deux modèles, mais la différence se fait surtout dès les premières secondes où l’on pose le pied : le sentiment de bascule de la Cielo X1 est impressionnant. Pas forcément désagréable, mais déstabilisant aux premières sensations. La différence se fait également au niveau du talon : pas de point de compression pour la Rocket X2, voire pas mal de légèreté, alors que pour la Cielo X1, il y a une certaine rigidité presque déstabilisante, à voir comment cela évolue dans la durée.

Après plusieurs sorties, on arrive à distinguer pourquoi les deux modèles peuvent être complémentaires. La Rocket X2 est tournée vers la performance pure, la vitesse, idéale pour chercher son RP sur un 10k. La Cielo X1 est pour le coup peut-être moins efficace sur le court, et encore, mais se retrouve largement sur la longue distance, performante sur un marathon par exemple. On parle ici de quelques détails pour le travail de vitesse sur piste ou sur route, les deux modèles sont impressionnants par leur qualité de dynamisme et de rebond. La différence se fait essentiellement sur l’amorti, plus ferme sur la Cielo X1, et la légèreté, plus prononcée sur la Rocket X2.