Présentation de la Suunto Race S : la même, en version mini

La Suunto Race est une montre bien née. De bonnes specs, une puce GPS précise, une autonomie qui couvre quasiment tous les usages, et munie d’un excellent afficheur moderne AMOLED fort bienvenu, facilitant l’utilisation au quotidien et la navigation sur la cartographie intégrée. Suunto annonce aujourd’hui une déclinaison “S” de cette Race, qui à l’instar du concurrent Garmin, est une version plus compacte.

Les caractéristiques de la Suunto Race S en résumé

La Suunto Race S est vraiment la petite sœur de la Race, et conserve exactement tous les attributs de sa devancière, en étant simplement plus compacte.
Le boîtier passe donc à 45mm de diamètre contre 49mm avant, et 11.4mm d’épaisseur. Une Fenix 7s mesure 42mm, mais reste bien plus épaisse, à 14mm.
Forcément, le poids diminue aussi et tombe à 42g pour le boîtier inox, et 35g pour notre version Titanium de test et 53g en ajoutant le bracelet silicone. C’est environ 30g de moins que la Race, et un peu moins qu’une Fenix 7s (en version standard, ou Pro). L’effort de miniaturisation est donc notable, et cela se ressent dans le port quotidien de la montre.

Suunto Race S

La montre conserve les mêmes boutons que la Race, on retrouve donc la molette digitale qui reste assez clivante chez les utilisateurs. Plutôt pratique au quotidien, cela reste un peu plus délicat à manipuler en activité, surtout sur les sports engagés. Après pas mal d’heures passées à utiliser une Suunto Race, notre avis reste toujours flou, même si le comportement a évolué dans le bon sens au gré de mises à jour (la sensibilité a été affinée par exemple). C’est généralement vraiment pas mal à l’usage, avec quelques moments où l’on peut s’agacer.

Test Suunto Race S

Sur la Race S, la molette a été revue, et tourne moins facilement. Elle est aussi moins proéminente, ce qui limite les manipulations involontaires. Elle est toujours accompagnée de deux boutons et d’un l’écran tactile.
Ce dernier mesure maintenant 1.32” (1.43” sur la Race), et garde la même résolution de 466x466.
Le capteur optique pour la FC a été légèrement revu, mais reste fourni par LifeQ. Pas de révolution de ce côté là non plus, juste une légère évolution.

Enfin, on pourra utiliser les bracelets achetés précédemment puisque la Race S conserve une fixation de 22mm comme sur la Race ou la Vertical. C’est appréciable.
On retrouvera évidemment quelques nouvelles déclinaisons lancées pour l’occasion.

Suunto Race S

La montre est annoncée à 350€.

La Suunto Race S dans le détail

GPS

La puce est identique à la Suunto Race, avec des résultats aussi précis.
La qualité des puces GPS n’est plus vraiment un différenciateur désormais sur les montres sportives, c’est plutôt très bon chez tout le monde, avec quelques cas particuliers plus ou moins bien gérés (la natation en extérieur principalement, ou les “rattrapages” après un tunne - chacun donnera l’importance qu’il souhaite à ces points).

Autonomie

Fatalement, qui dit montre plus petite, dit aussi moins de place pour la batterie, qui perd un peu en taille. Mais l’écran AMOLED, gros consommateur, rétécit aussi, si bien que l’autonomie de la Race S en précision maximum (GPS double fréquence) est annoncée à 30h.

On passe ensuite à 40h en simple fréquence/multi-GNSS (i.e la montre utilise les différents types de satellites pour assurer une bonne réception: GPS, Glonass…etc), puis 50h avec une mise en veille de la puce entre chaque pointage, le mode Ultra. A noter que ces trois modes conservent un point GPS par seconde, et donc une précision globalement bonne.

Le mode Tour est présent, avec un point GPS toutes les deux minutes, pour une autonomie de 100h.
En utilisation classique, avec un suivi de la FC quotidien et de la VFC la nuit, et le suivi du sommeil, on devrait pouvoir ne faire qu’une recharge hebdomadaire.

On notera que la marque lance par la même occasion une mise à jour logicielle qui améliore l'autonomie de leur batterie. La Suunto Vertical gagne 5 heures d'autonomie sur ses deux versions (solaire et non-solaire). Quant à la Suunto Race, elle passe de 40 heures à 50 heures d'autonomie.

Suunto Race S

Entrainement/santé

On retrouve sur la montre toutes les avancées vues sur la Suunto Race: charge d'entraînement, récupération, le sommeil, avec les phases détaillées, la qualité, ainsi que l’assistance à l’entrainement du “coach Suunto”, présent sur l’appli. Aucune différence avec la Race ou la Vertical de ce point de vue là, et c’est tant mieux.

L’avis de Runmag

Suunto continue d’avancer dans le bon sens, selon nous. La Race S apporte un nouveau choix dans une gamme qui reste cohérente tout en couvrant un large panel d'usages. Cette nouvelle Race S s’adressera particulièrement aux personnes aux poignets plus fins - et parlera donc probablement aussi à un public féminin, ainsi qu’à ceux désirant conserver leur montre “de sport” au quotidien.

Test Suunto Race S

Comme souvent chez Suunto, la montre est esthétique, bien plus que la Race selon nous. Elle est moins typé “sport”, et se porte très bien au quotidien. C’est une version modernisée de la S9 Peak Pro - pourtant pas si vieille - mais qui prend un coup de vieux aujourd’hui. La technologie AMOLED évite l’écueil de l’écran trop petit, peu lisible.
Enfin, bon point, on retrouve le Made in Finland sur cette Race S ! Et toujours la compensation carbone mise en avant par Suunto.

Test Suunto Race S

Plusieurs nouveautés logicielles vont suivre peu de temps après le lancement, avec en tête de ligne Climb Guidance, la version Suunto du Climb Pro de chez Garmin: un découpage intelligent des traces pour identifier les différentes sections (côtes, plat, descente) avec un affichage ad hoc sur la montre permettant de voir le D+ et la distance restant sur la bosse actuelle. Un excellent outil pour les trails !

Test Suunto Race S

Nous utilisons la montre au quotidien depuis plus d’un mois maintenant, pour différentes activités (Randonnée, Running, trail, natation, triathlon) et force est de constater qu’il est difficile de retourner sur sa grande sœur, tant le form factor de cette Race S constitue un excellent compromis. Légère, lisible, agréable à utiliser et fiable.
Nous publierons évidemment un test complet de la montre sous peu.